Aux premiers muguets s’ouvre le mois de Marie, riche en premières communions, professions de foi, baptêmes et mariages. Nombreux sont celles et ceux qui guettent aussi le mois de mai pour
ses quelques jours fériés : 1er mai, Ascension et même Pentecôte. Mai égrène ainsi les cailloux blancs de rendez-vous multiples et riches. Ils appellent à l’essentiel de diverses
façons.
1er mai. Saint-Joseph, fêté comme patron des travailleurs, atteste au regard du croyant le prix du travail, que nous savons à la fois fragile et si précieux… Même s’il n’est plus chez
nous un jour férié, le 8 mai invite à l’engagement de la mémoire et au souci de la paix.
Les baptêmes et les premières communions nous font revivre les premiers pas dans la vie chrétienne. C’est l’occasion pour chacun de prendre ou reprendre conscience de l’importance de la
communauté : communauté familiale, communauté paroissiale, communauté villageoise… On n’est pas chrétien tout seul ! Les professions de foi rappellent les choix qui engagent nos
vies. Dire « oui » au Christ, c’est faire siennes ses paroles et surtout ses options préférentielles pour les exclus, les laissés-pour-compte, pour celles et ceux que la vie ne favorise
pas.
« Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? ». Cette question entendue le jour de l’Ascension rappelle au chrétien sa vocation et son devoir de s’engager pleinement
dans la société d’aujourd’hui, aidé en cela par le Souffle de l’Esprit qui est donné abondamment par le Père, ce que signifie avec force la fête de la Pentecôte.
Marie, quant à elle, veille sur la vie de tous. Et celles et ceux qui la prient, en ce mois qui lui est dédié, désirent au plus profond suivre le chemin de l’Evangile qu’elle a pris. Parce
qu’il mène à Dieu. Et que sur les chemins des hommes, il parle lumineusement de Dieu.
Abbé Daniel Chavée